un parfum d'aventure, dans les eaux de l'antarctique

Je pars en Antarctique pour un peu plus d'un an, plus exactement en Terre Adélie, à Dumont d'Urville avec l'IPEV (Institut Paul Emile-Victor). Dumont d'Urville est une base de recherche polaire française, située en dessous de la Tasmanie. Mon rôle sera d'étudier les poissons et les organismes qui vivent sur le fond, en dessous de la banquise.

mardi 1 novembre 2011

Ouverture,



Une vue de dessus de la base.


Pendant l’hiver, une partie des bases antarctiques se mettent en veille. Elles ne sont plus que des bâtiments, froids, vides de vie, des murs. Quand tu passes entre ces murs, que tu entres dans ces pièces, le froid mordant de l’hiver se fait sentir.
Aucun réconfort à être dans ces bâtiments. Tu te sens mieux à l’extérieur où le soleil peut réchauffer un peu ton corps.




Romain, l'électro, attendant de voir si de l'air sort par le tuyau d'échappement du groupe électrogène

Avec l’été qui arrive, il faut y remettre de la vie en attendant le retour des campagnards d’été, le personnel venant passer entre 1 et 4 mois en Antarctique.
Y remettre de la vie, signifie réchauffer l’ensemble des bâtiments, remettre la production d’électricité en marche, la production d’eau, remettre en eau les canalisations, déneiger les fenêtres, etc.
Pour certaines bases, ce sont les premiers arrivants qui s’en occupent. Dans l’archipel de Pointe Géologie, la présence de la base permanente Dumont D’Urville permet de s’occuper de la remise en route de la base de Cap Prud’Homme avant l’arrivée du premier bateau. Ce sont les techniques hivernants qui s’en occupent et après la remise en marche, une permanence est assurée. On ne sait jamais, si la base prenait feu ... !





Une vue à l'opposé de la première photo. Ce sont les conteneurs avec les frigos, congélateurs et les groupes électrogènes.
Benoît, le plombier vérifiant si le groupe froid du congèle fonctionne bien.

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