Par un bel après-midi, armés d’un carottier, de trois cannes à pêche et d’une glacière (non pas pour les bières mais pour conserver les poissons pêchés au chaud), nous sommes allés à la recherche d’un caillou pour nous abriter du vent. Traînant une pulka (un traineau) chargée du matériel, nous sommes allés vers les îles le Bélier et Capricorne. Aucun abri contre le vent, mais un joli endroit à quelques mètres de l’île Le Bélier.
Et bien sûr, la présence d’eau libre brillait par son absence. Une seule solution, ou peut-être deux. Soit je fais comme mes chers inuits, je m’arme d’une hachette ou d’un forêt à main et je creuse, soit j’utilise le carottier avec une perçeuse pour faire le trou. Désolée, mais nous avons beau être des héros polaires, la fainéantise existe ici aussi. Le seconde solution est donc la préférée.
Un trou de carotte et le tour est joué. Nous nous installons bien confortablement, dos au vent, le soleil en face, prêt à attendre une prise miracle.....L’attente fut très très... courte !!! Nous étions encore en pleine préparation de nos hameçons, que Xavier, plus rapide, avait déjà un poisson. Le premier d’une longue liste... Clément s’y met et moi aussi. De mon côté, j’ai décidé de ne pas faire les choses à moitié et d’utiliser une mitraillette (plusieurs hameçons sur une même ligne, utilisée pour la pêche aux maquereaux en France).
Et, première touche, deux poissons. À peine la ligne redescendue que je rattrape deux poissons et ainsi de suite. Il a fallu s’arrêter au bout d’un moment, faute d’être responsable de l’extermination totale de tous les poissons de la Terre Adélie !!!
Nous sommes revenus en vainqueurs, avec une glacière remplie de 26 poissons en une heure. De quoi faire des jaloux parmi les pêcheurs aguerris.
2 commentaires:
Peux t'on avoir une idée des espèces, de leur biologie, de faire un peu de taxonomie
merci
bravo xav tu es le meilleur !!!!
ca change de Pezou !!!
bravo a toi aussi miss
bonne continuation a bientôt
tomtom de Douchanbé Tadjikistan :)
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