Nous étions seuls sur notre caillou, ou plutôt sur une île couverte de neige et où quelques cailloux dépassaient. Aucun autre être vivant à part nous.
Nous pouvions aller là où nous le souhaitions. Mais avec le retour du printemps et du soleil, les volatiles sont revenus petit à petit: les Damiers du cap, les Pétrels géants, les Skuas, les Fulmars antarctiques.
Deux manquaient à l’appel! Les manchots Adélie et les Pétrels des neiges.
Ces deux oiseaux dépendent de la banquise... et malheureusement pour les adélies, ils ont un trajet plus important à marcher sur leurs deux petites pattes (nous de notre côté, sommes très heureux d’avoir encore une banquise bien solide... avec nos grandes pattes, nous pouvons encore aller loin pour découvrir de nouveaux icebergs).
Nous en avons aperçu un par-ci, un par-là. Ils ont d’ailleurs dû faire demi-tour pour cause d’ennui et de solitude car par la suite ils ont disparu.
Cahin-Caha, les adélies doivent arriver. Cahin-Caha, les adélies arrivent. Sur leur deux pattes, ils bougent des ailerons. Ils secouent la queue. Petit. Petit. Petit. Ils sont petits mais ils marchent aussi vite qu’un Empereur. Ils sont petits mais ce sont des pros de la glissade ventrale.
Les adélies nous envahissent.... !
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